Contrairement aux attentes, les stocks de pétrole brut sont nettement repartis à la baisse la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie.

Lors de la semaine achevée le 1er janvier, les réserves commerciales de brut ont baissé de 5,1 millions de barils pour atteindre 482,3 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une hausse de 500 000 barils.

En revanche, la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), dans ses propres estimations publiées mardi soir, avait laissé attendre un reflux des stocks encore plus marqué durant la semaine du Nouvel An qu'elle chiffrait à 5,6 millions de baril.

C'est le deuxième fort reflux des stocks de brut en trois semaines. Lors de la semaine du 18 décembre ils avaient reculé de 5,9 millions de dollars, avant de regagner 2,6 millions la semaine de Noël.

Les réserves d'essence ont de leur côté bondi de 10,6 millions de barils, bien plus que ne le prévoyaient les experts de Bloomberg (+1,8 million) et l'API (+7,1 millions).

Les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont enregistré quant à eux une hausse de 6,3 millions de barils, également bien plus forte qu'attendu par les experts de Bloomberg (+2 millions) et l'API (+5,6 millions).

Vers 10h40, le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en janvier confirmait son repli, perdant 1,47 dollar à 34,50 dollars.