Le numéro un mondial de l'or, le canadien Barrick Gold, a annoncé mercredi une perte de 264 millions de dollars pour le troisième trimestre, essentiellement attribuable à la baisse des prix du métal jaune et du cuivre.

Pour les trois mois de la même période il y a un an, Barrick Gold avait dégagé un bénéfice de 125 millions de dollars, alors que le prix de l'or était 12% plus élevé.

En excluant les éléments exceptionnels, dont des radiations et dépréciations d'actifs, Barrick Gold a dégagé un bénéfice net ajusté de 131 millions de dollars, ou 11 cents par action, un résultat meilleur que celui attendu par les analystes qui tablaient sur 7 cents.

La production d'or, en hausse de 0,8% sur un an, a totalisé près de 1,7 million d'onces au troisième trimestre, conforme aux objectifs du groupe.

Les volumes vendus ont augmenté de 1,1% en un an, à près de 1,6 million de tonnes, mais n'ont pu compenser la baisse des prix de vente. Les coûts de production étaient baisse de 8%, à 771 dollars par once d'or.

Le chiffre d'affaires a chuté de 12%, à un peu plus de 2,3 milliards de dollars.

Après deux années noires en 2013 et 2014, où il a subi des pertes totalisant 13,3 milliards de dollars, Barrick s'est engagé a réduire son endettement de 3 milliards de dollars en 2015, notamment en vendant de nombreuses mines considérées comme périphériques pour ne conserver que les plus rentables. Cinq de ces mines assureront 60 à 65% de sa production cette année.

Depuis le début de l'année, le groupe a réduit de 15% sa dette totale, qui est passée de 13,1 milliards à 11,2 milliards de dollars. Il compte la réduire d'un milliard de dollars supplémentaire en utilisant le produit de la vente de sa mine de cuivre Zaldivar au Chili, dont la cession à la société britannique Antofagasta doit être bouclée au quatrième trimestre.

Les obligations du groupe quant au remboursement de sa dette atteignent moins de 250 millions de dollars d'ici 2018.