L'un des plus ardents défenseurs du pipeline Keystone XL a admis, mercredi, que le projet va fort probablement ne jamais voir le jour.

Le gouvernement de la Saskatchewan s'attend désormais à ce que le projet de Keystone [[|ticker sym='t.trp'|]]  avorte après que la candidate à l'investiture démocrate Hillary Clinton eut fait volte-face, mardi, en annonçant son opposition à la construction de l'oléoduc.

Mme Clinton a déclaré que l'arrivée de ce pipeline ne correspondait certainement pas à ce qui devait être fait pour combattre les changements climatiques.

Le ministre de l'Économie de la Saskatchewan, Bill Boyd, a dit ne pas être surpris de cette sortie de Mme Clinton, mais a ajouté que stopper le projet de Keystone n'arrêterait en rien l'exportation du pétrole canadien vers les États-Unis.

M. Boyd a soutenu que Mme Clinton semblait plus intéressée à apaiser les groupes environnementaux et des célébrités qui s'opposent aux énergies fossiles qu'à développer une politique énergétique solide.

Le gouvernement de la province, de même que le premier ministre Brad Wall, sont de fervents partisans du projet de pipeline Keystone XL, qui doit transporter du pétrole provenant des sables bitumineux albertains jusqu'aux raffineries situées dans le sud des États-Unis.

«Même si le rejet de Keystone est probable, le gouvernement de la Saskatchewan va continuer de prôner l'expansion de la capacité des pipelines pour transporter le pétrole de l'Ouest canadien vers des ports de mer», a soutenu M. Boyd dans une déclaration écrite.