Les prix du pétrole sont remontés mercredi à New York, le marché choisissant de minimiser la hausse importante des stocks de brut aux États-Unis.

À la clôture du marché à New York, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en avril s'est échangé à 51,53 dollars, en hausse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de mardi.

C'est une nette reprise après le décrochage à 49,60 dollars enregistré en séance à la suite de la publication des chiffres des stocks américains.

Lors de la semaine achevée le 27 février, les réserves de brut ont augmenté de 10,3 millions de barils à 444,4 millions, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg News n'attendaient qu'une progression de 3,8 millions. Elles restent ainsi à un niveau sans précédent depuis 84 ans et signent un cinquième record consécutif depuis 1930.

En revanche les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma), qui servent de référence au WTI, ont augmenté de 500 000 barils, à 49,2 millions - marquant comme attendu un net ralentissement. Mardi l'organisation professionnelle American Petroleum Institute avait tablé sur un gonflement de 1,2 million de barils.

Pour Carl Larry, chez Frost et Sullivan, la bonne résistance des cours à l'augmentation des stocks de brut montre que le pétrole «est vraiment à sa valeur équitable», et il a noté que le marché continuait de réagir comme il l'a fait ces derniers temps, avec une reprise en fin de journée, et probablement jusqu'à la fin de la semaine.

Selon lui, «le marché traverse la phase saisonnière de stocks élevés et de prix bas».