La compagnie Enbridge assure que ses plans pour l'oléoduc 9B pour le sud de l'Ontario prévoient une configuration des valves qui épargnera les cours d'eau et les nappes phréatiques en cas de rupture.

La compagnie basée à Calgary répond ainsi à une préoccupation de l'Office national de l'Énergie qui a récemment décidé d'imposer un délai à Enbridge, n'étant pas convaincu que la compagnie a répondu à toutes les conditions liées à l'approbation du projet.

L'oléoduc doit servir à expédier dès novembre du pétrole brut de l'ouest entre North Westover, en Ontario, et Montréal, mais dans une lettre que l'Office a remise à Enbridge le 6 octobre dernier, il lui précisait que l'approbation serait suspendue tant que le dossier des valves ne serait pas réglé à sa satisfaction.

Dans sa réponse datée du 23 octobre, Enbridge assure avoir que les mesures de sécurité seront respectées. Elle reconnaît avoir peut-être mal expliqué à l'Office les détails techniques du projet.

La canalisation est en exploitation depuis près de 40 ans. Le tronçon de 639 kilomètres entre North Westover et Montréal constitue la seconde et dernière phase de l'initiative d'accès aux raffineries de l'Est du Canada d'Enbridge.

La capacité de transport actuelle de l'oléoduc est d'environ 240 000 barils de pétrole par jour.