Le gouvernement ontarien va créer une banque de données portant sur l'état de santé des mineurs afin d'identifier les maladies et les substances cancérigènes auxquelles ils sont exposés.

La mise en place d'un tel outil était l'une des recommandations tirées d'un rapport intérimaire sur les procédures de sécurité, qui a été préparé à la suite de la mort de trois travailleurs dans des mines du secteur de Sudbury en l'espace de seulement un an.

Le document en question a été rédigé par une équipe de révision chapeautée par le bureau du directeur général de la prévention, une organisation responsable des risques de santé et des enjeux liés à la sécurité en milieu de travail, incluant les blessures et les maladies.

Par ailleurs, le gouvernement libéral ontarien a indiqué qu'il donnerait suite à une autre suggestion apparaissant dans le rapport, celle d'inciter les mineurs à porter des vêtements très voyants.

Il mettra également en place de nouvelles normes de formation axées plus étroitement sur les risques propres aux mines, et l'Université Laurentienne réalisera une étude pour identifier des moyens pour venir à bout de la perte de sensation aux pieds chez les mineurs, un problème lié à l'utilisation constante de machinerie produisant des vibrations.

Quelque 27 000 personnes travaillent dans le secteur minier en Ontario. De plus, environ 50 000 autres employés évoluent dans l'industrie de la transformation.

Le rapport final du groupe sur la sécurité dans les mines sera dévoilé l'an prochain.