Le groupe minier canadien Barrick (T.ABX) a annoncé lundi qu'il avait discuté d'une fusion avec son homologue américain Newmont (NEM), mais que ce dernier a préféré abréger les négociations.

«Bien que Barrick pense que l'intérêt des actionnaires serait servi au mieux par l'aboutissement de cette union d'activité, le conseil d'administration de Newmont a estimé que les intérêts des actionnaires de Newmont sont mieux défendus en restant indépendant», selon un bref communiqué de Barrick.

Des informations de presse avaient évoqué ce projet de fusion la semaine dernière, mais les groupes n'avaient pas commenté.

Le PDG de Newmont, cité par le Wall Street Journal, avait déclaré la semaine dernière que son groupe «continue d'être concentré sur la gestion de ses affaires et sur le fait de rétribuer les actionnaires».

Le groupe américain (or et cuivre) a réalisé un chiffre d'affaires de 1,76 milliard de dollars au premier trimestre (contre 2,19 un an plus tôt), et a dégagé un bénéfice net de 100 millions de dollars (contre 314 un an plus tôt).

Le groupe aurifère Barrick doit publier ses résultats trimestriels mercredi. En 2013, il a vécu une année noire avec une perte de 10,4 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires de 12,5 milliards de dollars.