La Cour suprême du Chili a maintenu le permis environnemental de la société aurifère torontoise Barrick Gold (T.ABX) pour sa mine Pascua-Lama, à la condition qu'un système de gestion des eaux satisfaisant soit construit.

Des autochtones vivant en contrebas du projet minier de 8,5 milliards $ US s'étaient adressés au tribunal afin qu'il révoque le permis de Barrick et exige de la société minière qu'elle prépare une nouvelle étude d'impact environnemental.

La cour n'est pas allée jusqu'à demander une nouvelle évaluation, mais elle a décidé que la construction de la mine devait être suspendue d'ici à ce que Barrick ait rempli ses promesses en matière d'environnement et complété des travaux visant à protéger le bassin hydrographique.

Dans un communiqué émis jeudi, Barrick a dit être heureuse que le jugement du plus haut tribunal chilien lui permette d'aller de l'avant avec son projet.

Plus tôt cette année, les autorités chiliennes de réglementation en matière d'environnement avaient ordonné l'arrêt de la construction du projet Pascua-Lama, au sommet de la frontière montagneuse entre le Chili et l'Argentine, d'ici à ce Barrick ait mis en place des systèmes empêchant la mine de contaminer le bassin hydrographique en aval.

La mise en service de la mine a déjà été repoussée et doit maintenant avoir lieu durant la seconde moitié de 2016.

Barrick Gold détient et exploite des mines d'or au Canada, aux États-Unis, au Pérou, en Argentine, au Chili, en Australie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

L'action de Barrick Gold a cédé jeudi 21 cents à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 19,08 $.