Les stocks de pétrole brut ont enregistré une baisse conforme aux attentes la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) publiés mercredi.

Les réserves de brut, qui avaient progressé la semaine précédente de 400 000 barils après quatre semaines consécutives de diminution, ont repris leur tendance à la baisse en reculant de 1,3 million de barils, à 363,30 millions, lors de la semaine achevée le 2 août.

Ce chiffre correspond à ce qu'avaient prédit les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires.

Ces stocks se maintiennent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais ils ont diminué de 1,8% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont pour leur part augmenté de 500 000 barils, à 126,5 millions de barils, une surprise pour les analystes qui misaient sur un déclin de 200 000 barils.

Elles sont en hausse de 2,4% sur un an mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.

De même, les réserves d'essence, très surveillées alors que la saison estivale des grands déplacements en voiture bat son plein, ont légèrement augmenté, de 100 000 barils, à 223,6 millions de barils, alors que les experts tablaient sur un recul de 400 000 barils.

Ils se maintiennent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 8,5% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.

Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'était accumulé en début d'année, ont poursuivi leur plongeon. Ils ont chuté de 2,2 millions de barils à 39,9 millions de barils.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont avancé de 800 000 barils.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,7 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 3,7% de plus qu'à la même période de l'année dernière.

La demande de produits distillés s'est envolée de 11,1% par rapport à la même période en 2012, et celle d'essence a progressé de 3,3%.

Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 90,9% de leur capacité contre 91,3% la semaine précédente.

Selon le document, les États-Unis ont par ailleurs produit quelque 7,560 millions de barils par jour la semaine dernière, un niveau record depuis fin décembre 1989, lorsque 7,565 millions de barils par jour avaient été extraits.

Vers 11h10, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en septembre cédait 30 cents à 105,00 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).