Les réserves de pétrole brut ont une nouvelle fois plongé bien plus qu'attendu la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) publiés mercredi.

Les réserves de brut ont dégringolé de 9,9 millions de barils à 373,9 millions lors de la semaine achevée le 5 juillet, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires anticipaient un recul bien inférieur, de 2,9 millions de barils.

Ces réserves avaient également enregistré un plongeon surprise la semaine précédente, de 10,3 millions de barils.

Ils restent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année, mais sont en baisse de 1,1% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.

Les réserves de produits distillés ont pour leur part grimpé de 3,0 millions de barils, à 123,8 millions de barils, enregistrant une hausse cinq fois plus importante que prévu par les analystes, qui misaient sur une progression de 600 000 barils. Elles sont en hausse de 2,4% sur un an.

Les réserves d'essence, très surveillées alors que la saison estivale des grands déplacements en voiture bat son plein, ont pour leur part reculé de 2,6 millions de barils, à 221,0 millions de barils, alors que les experts misaient sur un recul 13 fois inférieur, de 200 000 barils.

Elles restent bien au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 6,4% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.

Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'était accumulé depuis le début de l'année, ont reculé de 2,7 millions de barils, à 47,0 millions de barils.

Toutes catégories confondues, les réserves pétrolieres américaines ont plongé de 7,2 millions de barils.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,3 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,6% de plus qu'à la même période de l'année dernière.

La demande de produits distillés s'est envolée de 12,3% par rapport à la même période en 2012, et celle d'essence a progressé de 2,5%.

Les raffineries américaines ont légèrement accéléré la cadence, fonctionnant à 92,4% de leur capacité contre 92,2% la semaine précédente.

Vers 10h50, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en août accélérait sa progression et s'appréciait de 2,16 dollar à 105,69 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).