Les quelque 1300 travailleurs de l'aluminerie Alcoa de Baie-Comeau, sur la Côte-Nord, ont entériné l'entente de principe conclue cette semaine entre leur syndicat et l'employeur.

Lors d'un vote tenu jeudi soir et vendredi matin, 82 % des syndiqués ont approuvé l'entente.

Les parties patronale et syndicale ont dû rouvrir la convention collective signée en mai 2011, lorsque le 28 mai dernier, la direction d'Alcoa a décidé de reporter de trois ans le projet de modernisation de l'usine et de devancer à la fin de l'été la fermeture de deux séries de cuves.

Malgré la ratification d'une nouvelle entente, le président du Syndicat national des employés de l'aluminium de Baie-Comeau, Francis Truchon, explique que l'heure n'est pas aux réjouissances. Il se félicite d'avoir pu limiter l'augmentation de la sous-traitance, mais il déplore la perte de 25 % des effectifs dans les prochains mois.

Avec les opérations de démantèlement des cuves, qui devraient s'étendre sur 24 mois, près de 400 postes seront abolis. Toutefois, cette importante diminution du nombre d'employés devrait se faire par des départs volontaires ou à la retraite.

M. Truchon considère l'entente «insuffisante, mais acceptable dans les circonstances».