Alamos Gold (T.AGI) a demandé à la commission des valeurs mobilières de la Colombie-Britannique de s'opposer au régime de droits des actionnaires adopté par Mines Aurizon (T.ARZ), qui a pour seule raison d'être, selon Alamos, de bloquer son offre d'achat hostile.

Alamos, qui contrôle déjà 16% d'Aurizon, a indiqué qu'un précédent régime de droits des actionnaires visait à donner au conseil d'administration d'Aurizon le temps de trouver une offre alternative, ajoutant que le nouveau régime était différent.

Le chef de la direction d'Alamos, John McCluskey, a affirmé que le conseil d'Aurizon continuait de tenter d'empêcher les actionnaires de se faire eux-mêmes une idée de l'offre la plus valable.

Aurizon a adopté un nouveau régime de droits des actionnaires tout de suite après avoir conclu une entente qui verrait Hecla Mining prendre la contrôle de la société minière en vertu d'une offre en actions et espèces évaluée à 796 millions.

L'offre faite par Hecla, évaluée à 4,75 $ pour chaque action d'Aurizon au moment de son annonce, est de 10 cents supérieure à celle d'Alamos, évaluée à 4,65 $ par action lorsque l'annonce en a été faite.

Le chef de la direction d'Aurizon, George Paspalas, a déjà estimé que l'offre soumise par Hecla était supérieure à celle d'Alamos. Il a expliqué que la première impliquait une plus importante portion en espèces que l'autre, ajoutant qu'une union entre Hecla et Aurizon était plus logique à long terme.

Aurizon compte huit propriétés minières au Québec, incluant la mine d'or Casa Berardi, en Abitibi-Témiscamingue, de même que plusieurs autres projets et d'exploration et d'exploitation.

À la Bourse de Toronto, mardi, les actions de Mines Aurizon ont clôturé à 4,55 $, en hausse de 4 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.