Une étude internationale sur les projets d'investissements miniers permet de rendre un verdict clair, selon ses auteurs: le boom minier a touché son sommet.

L'étude d'IntierraRMG, dévoilée hier à Toronto lors du congrès de l'Association des prospecteurs et développeurs miniers du Canada (PDAC), montre un ralentissement clair en 2012. La croissance de la valeur globale des projets d'investissements a été limitée à 9%, contre des taux de 21 et 20% dans les deux années précédentes. Le nombre de projets a même diminué de 1%.

Les données pour 2012 (110 milliards en nouveaux projets) ne sont pas finales, mais le constat général ne changera pas, lit-on dans l'étude.

«Il est clair que le sommet des investissements du présent cycle a été atteint, et nous verrons probablement un léger déclin dans les activités d'investissements en 2013.»

Par contre, compte tenu du développement des économies émergentes et de la croissance de la population, cela n'annonce pas nécessairement un long déclin de tout le secteur minier.

Le fer a la cote

Les projets d'investissements annoncés dans le monde totalisent tout de même 735 milliards US. Le minerai de fer accapare la part du lion avec 34% des investissements prévus, le plus important étant celui d'Adriana Resources et WISCO, à Lac Otelnuk, dans le nord du Québec (13 milliards).

Le cuivre (27%) et l'or (17%) complètent le trio de tête des métaux qui attirent le plus de dollars.