Cenovus Energy (T.CVE) prévoit augmenter sa production de pétrole de 14% l'an prochain, en raison notamment de l'expansion du projet d'exploitation des sables bitumineux de Christina Lake, dans le nord de l'Alberta.

La production devrait donc atteindre l'équivalent de 180 000 à 196 000 barils de pétrole par jour, en hausse par rapport aux 165 000 barils que Cenovus prévoit produire d'ici la fin de 2012.

Les dépenses en capital devraient atteindre entre 3,2 milliards et 3,6 milliards en 2013, des montants qui sont assez stables par rapport aux prévisions des dépenses de Cenovus cette année.

Il est attendu que le flux de trésorerie atteigne 3,7 milliards en 2012, en baisse par rapport aux estimations faites par la société en octobre dernier, et qui prévoyaient des montants allant entre 3,9 milliards et 4,1 milliard.

Le titre de Cenovus glissait de 80 cents, ou 2,37%, mercredi midi, pour se situer à 32,91 $ à la Bourse de Toronto.

La société soutient que la quatrième phase de ses opérations à Christina Lake devrait atteindre sa pleine capacité vers la moitié de l'année 2013, quand le projet permettra la production de 98 000 barils de pétrole par jour. Plus tard dans l'année, une deuxième phase d'expansion devrait permettre à Cenovus d'ajouter 40 000 barils à sa production quotidienne.

«L'augmentation de la production que nous anticipons pour l'année prochaine nous permet de rester sur la bonne voie dans le but d'atteindre notre objectif de production, soit 500 000 barils par jour en 2021», a déclaré le directeur de l'exploitation de Cenovus, John Brannan.

«La capacité de nos employés à réduire les délais pour le démarrage des projets et à améliorer nos techniques de production tout en faisant avancer de nouveaux projets me donne confiance. Je crois que nous continuerons d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés et que nous conserverons notre statut de développeur et d'opérateur de projets d'exploitation des sables bitumineux à bas coûts», a-t-il ajouté.

Les coûts d'exploitation devraient être légèrement plus élevés l'an prochain, car une augmentation des prix du gaz naturel, de l'électricité et des produits chimiques est anticipée.