Sous l'effet de l'incertitude économique mondiale et de la chute des prix des produits de base, les activités de fusions et acquisitions ont nettement ralenti dans le secteur minier durant les six premiers mois de l'année, selon un récent rapport de PwC Canada.

Le rapport précise par contre que les exploitants ayant des liquidités pourraient y trouver leur compte, puisqu'ils profitent de la révision à la baisse des évaluations pour entamer des négociations d'acquisition en recherchant des formes de financement innovantes.

Pour le premier semestre de 2012, le volume des transactions mondiales de l'exploitation minière s'élève à 940 transactions, contre 1371 transactions à la période correspondante en 2011, soit une baisse de 30%.

La valeur totale des transactions pour ces six mois s'est chiffrée à 79 milliards, ce qui représente une légère augmentation par rapport à la même période l'année précédente (71 milliards). Ce résultat comprend l'offre d'achat de 53,6 milliards faite sur Xstrata par Glencore International. Si l'on exclut cette transaction d'envergure, les transactions annoncées pour la première moitié de 2012 se sont chiffrées à 25 milliards seulement, soit à un tiers de la valeur des transactions enregistrées l'année dernière pour la même période.

Exclusion faite de l'opération Glencore/Xstrata, la Chine arrive au troisième rang des plus importants acheteurs d'actifs miniers, derrière le Canada et le Royaume-Uni.