Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, s'est félicité dimanche du niveau de production de pétrole atteint en août, un record depuis la chute de l'URSS en 1991, tout en mettant l'accent sur la nécessité de poursuivre la modernisation dans ce secteur.

Le ministère de l'Énergie a indiqué auparavant que les groupes pétroliers russes publics et privés avaient extrait 10,38 millions de barils par jour en août -- une quantité légèrement supérieure à celle de juillet, mais qui constitue un record depuis deux décennies.

Ce chiffre reflète la «véritable place» de la Russie qui est l'un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole, a déclaré M. Medvedev.

Mais «il est important de poursuivre dans la voie de l'innovation», a souligné le premier ministre.

«Nous devons adopter des technologies de pointe et améliorer l'efficacité du travail», a-t-il ajouté.

La Russie a revendiqué l'an passé le rang de premier producteur mondial d'or noir, mais est maintenant devancée par l'Arabie Saoudite en raison d'une insuffisance de ressources pour augmenter rapidement sa production.

Selon des experts cités par l'agence Ria Novosti, la Russie ne pourra pas accélérer substantiellement sa production pétrolière dans la mesure où les ressources exploitées depuis longtemps sont pratiquement épuisées.

Les nouveaux gisements découverts en Sibérie orientale ont permis d'accélérer la production dans les années 2009 et 2010, mais ils ne suffiront pas longtemps, d'après ces experts.

La solution passe notamment par l'exploration des ressources de l'Arctique, dont la Russie a fait une priorité. Les immenses réserves d'hydrocarbures dans cette zone suscitent l'intérêt croissant de groupes pétroliers en quête de ressources.