L'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) examine certaines dispositions du projet de loi 14 modifiant la Loi sur les mines du Québec afin de savoir si elles se heurtent à la Constitution canadienne.

L'Association soutient que par son projet de loi 14, soumis au printemps dernier, le gouvernement québécois tente de modifier un régime minier qui fait l'envie de plusieurs autres juridictions à travers le monde.

L'Association reproche au gouvernement de vouloir donner à 1200 municipalités concernées la gestion des activités d'exploration sur leur territoire afin, ajoute-t-elle, qu'il se déleste de ses responsabilités de gestionnaire de la ressource collective. L'Association signale que déjà, des Municipalités régionales de comté (MRC) réclament des redevances particulières sur les activités minières.

Jean-Marc Lulin, président de l'Association de l'exploration minière du Québec, affirme qu'une telle politique fera régresser la compétitivité du Québec et augure mal pour le lancement de nouveaux programmes de recherche et de développement sur le territoire du Plan Nord.

Il estime que la filière minérale québécoise a démontré sa volonté d'être à l'avant-garde d'approches responsables en matière d'exploration, notamment, dans les domaines de la  santé et de la sécurité, de la restauration environnementale et au plan du développement durable.

L'Association, fondée en 1975 et basée à Rouyn-Noranda, prétend représenter les principaux intervenants oeuvrant dans le domaine de l'exploration minière au Québec.