Ivanhoe Mines (T.IVN) et Rio Tinto ont officiellement déclaré lundi au gouvernement mongol qu'elles n'étaient pas prêtes à renégocier une entente d'investissement pour le projet de mine d'or et de cuivre d'Oyu Tolgoi, en cours de construction.

Les compagnies ont également écrit aux membres du Conseil national de sécurité de la Mongolie pour leur demander leur aide afin de s'assurer l'appui «complet et immédiat» du gouvernement relativement à cette entente.

La semaine dernière, Ivanhoe a reçu une lettre d'un représentant du cabinet mongol demandant à la compagnie et à Rio Tinto, qui détient une participation de 49 % dans Ivanhoe, de discuter de changements potentiels à l'entente de financement initiale.

Ces changements comprendraient notamment la capacité du gouvernement mongol d'accroître sa participation dans la mine, et l'application d'une échelle mobile des redevances.

L'entente d'investissement avait été signée par le gouvernement mongol, Ivanhoe et Rio Tinto en octobre 2009, et ne peut être amendée que par entente mutuelle entre les parties.

Ivanhoe Mines détient une participation de 66 % dans le projet, contre 34 % pour le gouvernement mongol. Rio Tinto possède 49 % d'Ivanhoe et gère la construction du complexe minier d'Oyu Tolgoi.

Le projet, déjà à moitié complété, doit commencer à produire du minerai l'an prochain, et commencer sa production commerciale de cuivre, d'or et de concentré d'argent au premier semestre de 2013.

Oyu Tolgoi devrait produire 1,2 milliard d'onces de cuivre et 650 000 onces d'or par année lors de sa première décennie d'exploitation.

Lundi à la Bourse de Toronto, l'action d'Ivanhoe a perdu 96 cents, ou 6,64 %, pour clôturer la séance à 13,49 $.