Les prix du pétrole ont terminé en hausse à New York dans un marché encouragé par des statistiques sur l'économie américaine et par les avancées en Europe sur le front de la crise de la dette.

Le baril de «light sweet crude» pour livraison en novembre a gagné 93 cents à 82,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange où il avait ouvert en hausse de plus de deux dollars.

«Ca a été une bonne journée, on a poursuivi le rebond d'hier. Le vote allemand a donné le ton, puis on a eu des prévisions de PIB meilleures qu'attendues», a résumé Phil Flynn, analyste chez PFG Best Research.

Les marchés ont salué dans leur ensemble le vote du Parlement allemand autorisant une hausse de la contribution de Berlin au Fonds européen de stabilité financière (FESF), destiné à aider les pays de la zone euro en difficulté.

«Mais aussi, je crois que les ventes (de la semaine dernière) ont été exagérées, il y a un rattrapage», a-t-il fait valoir.

Les cours s'étaient effondrés de plus de huit dollars la semaine dernière sur le marché new-yorkais, renouant avec leurs plus faibles niveaux en plus d'un mois. Après avoir grignoté quelques cents, les prix avaient clairement rebondi mardi.

«Après les importantes corrections des derniers jours dans le secteur des matières premières, le marché cherchait des bons chiffres pour rebondir, qu'il ne trouvait pas: il les a enfin eus», a souligné Bart Melek, stratégiste en chef de TD Securities, à propos des statistiques américaines.

Le département américain du Commerce a revu jeudi en hausse de 0,3 point, à 1,3 % en rythme annualisé par rapport aux trois mois précédents, son estimation de la croissance américaine au deuxième trimestre, soit un niveau supérieur à l'estimation médiane des analystes, qui tablaient sur un PIB en hausse de 1,2 %.

Les nouvelles inscriptions au chômage en une semaine aux États-Unis ont, de leur côté, chuté à leur plus bas niveau depuis début avril.

«Il n'y a pas de quoi devenir fou de joie, mais on peut se réjouir que ce soit meilleur qu'attendu», a relevé M. Melek.