Le numéro un mondial de la sidérurgie ArcelorMittal a confirmé vendredi qu'il serait capable d'enregistrer un résultat brut d'exploitation (Ebitda) entre 2,4 et 2,8 milliards de dollars au troisième trimestre, malgré les incertitudes de la conjoncture économique.

Et pour l'ensemble du second semestre, l'Ebitda devrait dépasser le niveau de la période correspondante de 2010, qui était de 4 milliards de dollars, comme il avait été prévu fin juillet avant le début de la crise boursière actuelle.

«Nous maintenons nos objectifs de croissance, car nos principaux projets ne sont pas tributaires de la stabilité de la conjoncture économique pour créer de la valeur pour nos actionnaires», a déclaré le PDG Lakshmi Mittal, cité dans un communiqué diffusé à l'occasion d'une journée investisseurs à Londres.

«Notre stratégie transcende les incertitudes qui pèsent à court terme sur le marché», a-t-il ajouté.

Le géant de l'acier avait soulevé des inquiétudes quand à l'évolution de son activité sur le reste de l'année, en décidant de mettre en veille plusieurs hauts-fourneaux en Europe, notamment à Florange, en Lorraine, en Belgique et en Allemagne en raison d'un manque de commandes.

Par ailleurs, le directeur financier du groupe Aditya Mittal a confirmé devant les investisseurs que l'objectif d'une dette nette réduite à 22,5 milliards de dollars vers le milieu de l'année 2012. Il pourrait «même rester en deça de ces prévisions», alors que l'industriel a reçu l'accord de ses banques «pour reporter la maturité de 4 milliards de dollars de facilités de crédit de 2013 à 2015».

À fin juin, sa dette, dont l'ampleur avait été source de faiblesse pendant la crise économique de 2009, était de 25 milliards.