En plus d'exploiter le précieux métal, plusieurs travailleurs du secteur minier roulent sur l'or, selon un nouveau rapport réalisé par Coopers Consulting et PwC.

D'après le document, les salariés de l'industrie touchent en effet des salaires équivalents à ceux versés pendant l'année dernière, alors que des records étaient enregistrés.

Les bonnes performances globales des entreprises et les prix élevés de certaines marchandises ont contribué au maintien des salaires et primes à un niveau élevé, a affirmé Lou Vujanich, responsable de l'enquête.

Le rapport indique ainsi qu'un jeune ingénieur minier tout juste diplômé devrait raisonnablement obtenir une rémunération annuelle de 70 000 $ dès son entrée en fonction. Ce salaire devrait augmenter rapidement par la suite.

De plus, 80 % des salariés du secteur minier ont accès à un programme de rémunération incitative, qui prévoit le versement de bonus ou de primes liés à la performance.

Selon PwC, il est plus payant de travailler à l'exploitation minière dans l'Ouest du Canada que dans l'Est.

De manière générale, la paie est en outre meilleure dans les mines de charbon et les mines industrielles que dans les sites d'extraction de métaux de base.

D'après les experts, il n'est pas impossible que les salaires se stabilisent ou diminuent l'année prochaine.

«Les coûts d'exploitation en hausse ainsi qu'un certain fléchissement des marchés boursiers ont empêché une augmentation importante des rémunérations», a expliqué Nochane Rousseau, spécialiste du secteur minier québécois.

«Bien que l'ensemble du secteur minier soit très stable et en voie de croissance continue, la confusion qui règne sur les marchés boursiers pourrait, en fin de compte, avoir des répercussions sur le secteur et stabiliser les rémunérations.»