Les prix du pétrole étaient en forte hausse mercredi à l'ouverture à New York, dans un marché où les investisseurs tentaient de retrouver pied après de lourdes pertes, et en attendant le rapport sur les stocks aux États-Unis.

Vers 09h05, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre s'échangeait à 80,72 $, en progression de 1,79 $ par rapport à la veille.

«Les ventes avaient été exagérées ces derniers jours», a indiqué Tom Bentz, de BNP Paribas. Le baril était tombé sous 76 $ mardi, emporté dans la tourmente des marchés financiers.

Les gains du light sweet crude étaient soutenus par «le meilleur moral» des marchés après la décision de la Réserve fédérale de maintenir son taux d'intérêt directeur quasi nul jusqu'à la mi-2013, ont noté de leur côté les analystes de Commerzbank.

Après quelques hésitations, Wall Street s'était envolé après les annonces de la Fed, alors que le marché du pétrole new-yorkais avait déjà clôturé.

Les marchés boursiers étaient plus partagés mercredi matin, et avec la publication du rapport hebdomadaire du département de l'Énergie sur l'état des stocks aux États-Unis, Tom Bentz s'attendait à ce que la volatilité se maintienne sur le marché pétrolier.

«Mais pour l'instant il semble que le marché ait trouvé une sorte de plancher», a ajouté l'analyste.

Les chiffres des professionnels américains de l'industrie du pétrole, l'API, qui précède traditionnellement ceux du DoE, se sont révélés haussiers, comptabilisant une diminution des stocks de brut de 5,2 millions de barils.

Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient de leur côté sur une augmentation des réserves de brut de 1,1 million de barils. Ils s'attendaient également à voir grossir les stocks d'essence (+200 000 barils) et de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage (+1,1 million de barils).