La compagnie canadienne Suncor Énergie (T.SU) a inscrit un bénéfice net de 562 millions de dollars, ou 36 cents par action, pour le deuxième trimestre de cette année. Il s'agit d'une légère amélioration comparativement au résultat net de 540 millions, ou 35 cents par action, obtenu pour le deuxième trimestre de 2010.

Malgré une diminution des volumes de production, l'entreprise a profité de la hausse des prix réalisés pour le pétrole brut et de l'accroissement des marges de raffinage.

La production totale en amont de Suncor s'est chiffrée en moyenne à 460 000 barils par jour, comparativement à 633 900 au deuxième trimestre de 2010. Cette baisse est attribuable à la cession d'actifs non essentiels, à d'importants travaux de maintenance planifiés qui ont été réalisés aux installations d'exploitation de sables bitumineux et à un arrêt de la production en Libye.

Le président et chef de la direction, Rick George, a souligné que les activités de maintenance majeure aux installations des sables pétrolifères avaient été menées à bien. Il prévoit maintenant des résultats solides au deuxième semestre ainsi qu'une production soutenue en 2012.

Sur le plan international, Suncor n'est pas certaine de pouvoir reprendre ses activités en Libye où elle a constaté des pertes de valeur de 514 millions au deuxième trimestre. Harouge, son partenaire de coentreprise, a interrompu l'ensemble de sa production dans ce pays en raison de la violence politique qui a commencé au premier trimestre.

Ses activités en Syrie, qui ont aussi été secouées par l'agitation civile, se poursuivent. La société entend surveiller attentivement la situation et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel, préserver ses actifs et assurer un approvisionnement en énergie suffisant pour répondre à la demande du marché intérieur syrien.