Les prix du pétrole ont progressé mercredi à New York, stimulés par une nouvelle chute des stocks de brut aux États-Unis ainsi que par un affaiblissement de la monnaie américaine.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a terminé à 98,05 $, en hausse de 62 cents par rapport à la veille.

Les cours avaient déjà gagné plus de deux dollars mardi sur le marché new-yorkais, à la faveur d'un certain apaisement des marchés financiers face à la crise européenne.

En baisse à l'ouverture des échanges à la criée, «le marché pétrolier s'est retourné quand les chiffres sur les stocks ont été publiés», a constaté Matt Smith, de Summit Energy.

«Les stocks de brut ont diminué», alors que «le marché anticipait vraiment une progression», et ceux d'essence ont eux aussi baissé, a ajouté l'analyste, relevant cependant que la demande restait «faible».

Les réserves de brut ont chuté de 3,1 millions de barils la semaine dernière. Sur les six dernières semaines, elles ont diminué d'environ 18 millions de barils, marquant une baisse importante de l'offre sur le marché américain.

Celles d'essence ont reculé de 800 000 barils, à un moment où elles sont très surveillées: la saison estivale est marquée par d'importants déplacements en voiture, avec habituellement un pic de consommation de carburants pour la fête nationale le 4 juillet.

Sur le plan financier, les cours ont été tirés vers le haut par l'affaiblissement du dollar qui a suivi l'audition du président de la banque centrale américaine devant des parlementaires. Ben Bernanke a laissé la porte ouverte à un nouveau soutien financier à l'économie.