Les stocks de pétrole brut ont chuté pour la quatrième semaine consécutive aux États-Unis, tandis que ceux d'essence ont diminué moins que prévu, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie.

Les stocks de brut ont diminué de 4,4 millions de barils à 359,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 24 juin. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à une baisse de seulement 1,6 million de barils.

Ces réserves avaient déjà chuté d'environ dix millions de barils sur les trois semaines précédentes.

Elles restent au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année, mais sont légèrement inférieures à leur niveau de l'an dernier, de 1,0%, a précisé le ministère.

Les stocks d'essence ont diminué de 1,4 million de barils à 213,2 millions de barils, alors que les analystes anticipaient un recul plus marqué (-2 millions de barils).

L'état de ces réserves est très surveillé en pleine saison estivale, marquée par d'importants déplacements en voiture. La consommation de carburants enregistre habituellement un pic pour la fête nationale le 4 juillet.

Elles restent inférieures à leur niveau de l'an dernier (-2,3%), au milieu de la fourchette moyenne.

Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont augmenté de 300.000 barils à 142,3 millions de barils. Les analystes prévoyaient une progression de 1 million de barils.

Ces stocks sont inférieurs de 10,7% à leur niveau d'il y a un an, dans le haut de la fourchette moyenne.

Toutes catégories confondues, les réserves pétrolières américaines ont diminué de 300.000 barils.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,0 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 1,7% de moins qu'un an plus tôt.

La demande d'essence affiche un recul de 0,3% et celle de produits distillés de 4,7%.

Les raffineries américaines ont un peu ralenti leur cadence: elles ont fonctionné à 88,1% de leurs capacités, contre 89,2% la semaine précédente.

Vers 10H45 (HAE), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août gagnait 1,60 dollar à 94,49 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il avait ouvert en hausse de 1,08 dollar.