Les activités minières comptent pour environ 1,6% du produit intérieur brut du Québec et rapportent environ 250 millions $ par an au gouvernement provincial, révèle un rapport publié lundi par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

Cette somme comprend les taxes sur les dépenses des sociétés et l'impôt sur les salaires et les traitement des travailleurs des entreprises d'extraction et de leurs fournisseurs.

Selon le ministère, les retombées économiques de l'exploitation de mines et de carrières pourraient augmenter au cours des prochaines années puisque les perspectives de développement de l'industrie à moyen terme sont «très prometteuses».

En 2008, la valeur des expéditions minières a atteint la somme record de 6,2 milliards $. La même année, les entreprises ont investi 2 milliards $ dans la province.

Elles employaient alors 16 400 personnes, en plus d'assurer un revenu à près de 20 000 travailleurs chez leurs fournisseurs ou dans la communauté où elles étaient implantées.

Au total, c'est donc une personne sur cent qui travaille de près ou de loin pour l'industrie minière au Québec. Cette proportion est encore plus élevée en Abitibi-Témiscamingue, sur la Côte-Nord et dans le Nord du Québec qui abritent l'essentiel de l'industrie.

D'après le ministère, l'extraction dans les mines métalliques emploie 6400 personnes, soit deux fois plus que l'extraction de minéraux non métalliques comme l'amiante chrysotile, le graphite ou les sable.

Les activités de première transformation, dont les fonderies et la production de chaux et de ciment, génèrent quant à elles 4300 emplois.

Les salaires dans l'industrie sont généralement plus élevés que la moyenne. Ainsi, en 2008, ils recevaient environ 70 000 $ par année, soit une fois et demie le salaire d'un travailleur du secteur manufacturier.