Les stocks de pétrole brut ont une nouvelle fois chuté beaucoup plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, tandis que ceux d'essence ont augmenté un peu plus qu'attendu, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie.

Les stocks de brut ont diminué de 3,4 millions de barils à 365,6 millions de barils lors de la semaine achevée le 10 juin. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à une baisse de seulement 500 000 barils.

Ces réserves avaient déjà chuté de près de 5 millions de barils la semaine précédente.

Elles restent au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et supérieures à leur niveau de l'an dernier, mais de seulement 0,7%, a précisé le Ministère.

En revanche, les stocks d'essence ont enregistré une hausse de 600 000 barils à 215,1 millions de barils, soit un peu plus que la progression anticipée par les analystes (+400 000 barils).

L'état de ces réserves est très surveillé alors que le pays aborde la période estivale, marquée habituellement par une augmentation de la consommation de carburants.

Elles restent inférieures à leur niveau de l'an dernier (-1,5%), dans la partie haute de la fourchette moyenne.

Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont peu évolué, diminuant de 100 000 barils à 140,8 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une augmentation de 900 000 barils.

Ces stocks sont inférieurs de 10,1% à leur niveau il y a un an, dans le haut de la fourchette moyenne.

Toutes catégories confondues, les réserves pétrolières américaines ont diminué de 600 000 barils.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,0 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 3,2% de moins qu'un an plus tôt.

La demande d'essence a augmenté de 0,5% sur un an, tandis que celle de produits distillés a chuté de 3,6%.

Les raffineries américaines ont un peu ralenti leur cadence: elles ont fonctionné à 86,1% de leurs capacités, contre 87,2% la semaine précédente.

Vers 10h50, le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet gagnait 37 cents à 99,74 $ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il avait ouvert en baisse de 1,16 $.