Alcoa a l'intention de dépenser 100 millions de dollars cette année dans ses quatre usines d'aluminium au Québec. Environ la moitié de ce montant sera consacré à l'entretien, et de plus petites sommes seront destinées à la santé et la sécurité, aux réductions de coûts et à l'efficacité énergétique.

Le géant américain prévoit investir dans plus de 80 projets d'immobilisations afin de tirer profit de la demande croissante en aluminium à l'échelle mondiale.

Alcoa s'attend à ce que la demande mondiale en aluminium augmente de 12% cette année, le métal étant particulièrement prisé dans les secteurs de l'aéronautique, de l'automobile et de la construction, tout particulièrement dans les pays émergents.

Alors que 52 millions seront réservés aux projets reliés au maintien des activités, 25 millions seront investis en santé et en sécurité. Quelque 14 millions seront consacrés à la réduction des coûts et 6 millions iront aux programmes environnementaux et d'efficacité énergétique.

Le président du groupe des produits primaires d'Alcoa Canada, Pierre Morin, a fait valoir mardi que les usines québécoises sont des «installations de référence», non seulement au sein de l'entreprise, mais aussi «dans l'ensemble de l'industrie de l'aluminium».

Le programme d'immobilisations devrait faire en sorte que l'expertise des 3200 employés continuera «à s'exprimer afin d'offrir les meilleurs produits possibles et de profiter des perspectives actuelles pour l'aluminium», a indiqué M. Morin dans un communiqué.

En incluant les investissements annoncés mardi, près de 400 millions auront été engagés en immobilisations par le groupe des produits primaires dans ses installations québécoises.

Ces chiffres ne comprennent pas les investissements alloués en vue de la modernisation de l'aluminerie de Baie-Comeau et de son quai, qui ont été annoncés en 2008.