Des gens d'affaires et des élus de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont entamé mardi un vaste mouvement de mobilisation pour empêcher la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2, à Bécancour.

La semaine dernière, le président-directeur général d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, n'a pas écarté la possibilité de fermer la centrale nucléaire ou de renoncer à son projet de réfection.

La Chambre de commerce et d'industrie de Bécancour, celle de Trois-Rivières ainsi que les maires de ces deux municipalités et celui de Nicolet ont uni leur voix pour réclamer à Québec le renouvellement du permis d'exploitation de Gentilly-2. La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) ainsi que l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se sont également portés à la défense de la centrale.

Selon eux, la fermeture de Gentilly-2 aurait un impact désastreux sur l'économie de leur région.

La ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet - aussi ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale -, a tenté de calmer le jeu, mardi, précisant que le gouvernement devait d'abord effectuer une «analyse exhaustive» avant de prendre une décision sur l'avenir de Gentilly-2.

D'une capacité de 675 mégawatts, la centrale fournit près de 5 térawattheures d'énergie par année, soit environ 3% de la production totale d'Hydro-Québec et suffisamment d'électricité pour alimenter plus de 270 000 clients résidentiels.