La décision de Québec de donner un coup de frein à l'exploration du gaz de schiste a fait plonger le cours des actions des entreprises actives dans ce secteur, mercredi.

Le titre de Junex [[|ticker sym='V.JNX'|]] a chuté de 20% pour clôturer à 1$, à la Bourse de croissance TSX, tandis que celui de Questerre [[|ticker sym='T.QEC'|]] a dégringolé de 24,5% pour terminer la séance à 1,20 $, à la Bourse de Toronto.

Même l'action de Pétrolia [[|ticker sym='V.PEA'|]], qui est plus présente dans le domaine de l'exploration pétrolière que gazière, a pâti: elle a reculé de 20,6% pour clôturer à 1,35 $, à la Bourse de croissance TSX.

Par contre, le titre de Talisman Energy [[|ticker sym='T.TLM'|]], joueur dominant dans le secteur du gaz de schiste au Québec, n'a perdu que 1,6% pour terminer la journée à 22,96 $, à la Bourse de Toronto. Il faut dire que pour le géant albertain, l'aventure québécoise est marginale par rapport à l'ensemble de ses activités.

Dans la foulée du rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur la question, le gouvernement de Jean Charest a décrété mardi que l'exploration du gaz de schiste devrait désormais se faire dans le cadre d'un «évaluation environnementale stratégique».