La société minière Osisko (T.OSK) s'est entendue avec les citoyens du quartier sud de Malartic et avec le ministère de l'Environnement afin de régler des problèmes de bruit causés par la construction de la mine Canadian Malartic.

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Osisko est incapable de respecter la norme sonore de 40 décibels qu'elle avait acceptée lors de l'étude du projet par le Bureau d'audiences publiques pour l'environnement. Des citoyens du quartier sud, tout près de la mine, se sont plaints. Osisko a même dû arrêter les travaux de nuit le 17 février. Le non-respect des normes de bruit a également retardé la délivrance d'un certificat d'autorisation qu'Osisko devait obtenir du ministère de l'Environnement. Au début de la semaine, Osisko a indiqué que sans ce certificat, il lui faudrait cesser toutes les activités dans un délai rapproché.

Le Regroupement des résidents du quartier sud de Malartic a conclu un accord avec Osisko mardi soir, selon un communiqué diffusé en fin de journée hier. L'entente règle les modalités de paiement par Osisko des services de soutien juridique pour les citoyens concernés. Ceux-ci pourront faire appel à un avocat pour négocier des ententes de gré à gré avec Osisko. Hier, Osisko s'est entendue avec le Ministère de l'Environnement et a obtenu une autorisation pour poursuivre les tests de pré-production. Une porte-parole du ministère a confirmé la conclusion d'un accord, sans en fournir les détails.

Le vice-président aux finances d'Osisko, Bryan Coates, confirme que la société minière a obtenu l'autorisation de poursuivre ses travaux, mais que les discussions se poursuivaient concernant le bruit la nuit. La société ne recommencera pas ses travaux nocturnes tout de suite.