Le Canada pourrait devenir un chef de file de la «bioéconomie» et se tailler une place dans un marché évalué à 200 milliards de dollars par an grâce à l'énorme potentiel de ses forêts, conclut une étude rendue publique jeudi par l'Association des produits forestiers (AFPC).

Selon le rapport, l'industrie forestière aurait intérêt à se tourner vers les nouvelles technologies qui permettront d'exploiter les forêts de manière durable tout en protégeant des milliers d'emplois.

Il y aura toujours une demande pour du bois d'oeuvre et de la pâte à papier, mais de nouvelles usines intégrées, où l'on tirera le plein potentiel des arbres, sont la voie de l'avenir, d'après l'AFPC.

À terme, les dérivés du bois pourraient en effet remplacer plusieurs produits dérivés de combustibles fossiles et entrer dans la composition de carburants, de plastiques et d'additifs alimentaires, entre autres.

La récession et la révolution numérique ont fait perdre beaucoup de plumes aux compagnies forestières au cours des dernières années, mais les revenus annuels du secteur se chiffrent à environ 54 milliards de dollars, ce qui représente près de 2% du produit intérieur brut de pays.