Les prix du pétrole grimpaient à leur plus fort niveau depuis plus de deux ans à l'ouverture à New York, sur fond d'optimisme pour la demande d'énergie en 2011.

Vers 09H10, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en février s'échangeait à 92,13 dollars, en progression de 75 cents par rapport à la veille.

Dans les échanges électroniques précédant la séance à la criée, il est monté jusqu'à 92,39 dollars, son plus haut niveau depuis début octobre 2008.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance février gagnait 88 cents à 95,63 dollars, après un pic à 96,07 dollars, là aussi un niveau inédit depuis début octobre 2008.

«Une montée des prix vers le seuil psychologique très important des 100 dollars est probable dans les jours à venir», ont prévenu les analystes de Commerzbank. «Les dernières statistiques économiques aux Etats-Unis ont généré de l'optimisme quant au fait que l'activité accélère chez le premier consommateur de pétrole du monde».

La semaine dernière, en l'absence de nombreux investisseurs partis en vacances, des indicateurs publiés aux Etats-Unis ont montré un recul des inscriptions au chômage à leur plus bas niveau en plus de deux ans, et une envolée de l'indice d'activité à Chicago à son niveau le plus fort depuis plus de 20 ans.

En zone euro, l'indice PMI manufacturier des directeurs d'achats, publié lundi, a progressé plus que prévu.

«C'est le début de l'année, on a beaucoup de prévisions de hausse des prix de l'énergie: les gens reviennent vers le marché», a résumé Phil Flynn, de PFG Best.