Les prix du pétrole ont progressé jeudi à New York, le baril remontant au-dessus de 75$, le marché écartant une hausse des nouveaux chômeurs aux États-Unis après d'autres indicateurs plus positifs.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en novembre a terminé à 75,18$, en progression de 47 cents par rapport à la veille.

«Quel qu'ait pu être l'effet négatif des demandes d'allocation chômage, moins bonnes que prévu, ce n'était pas assez pour maintenir les prix en-dessous de 75$», a observé John Kilduff, de Again Capital.

Le marché avait ouvert en baisse, pénalisé par les niveaux élevés des stocks, mis de nouveau en lumière par le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie mercredi, ainsi que par un petit rebond du dollar.

Les premiers indicateurs de la journée n'avaient pas été très rassurants. La croissance de l'activité dans la zone euro a ralenti nettement en septembre, plombée par de mauvaises performances de l'Allemagne, selon l'indice composite PMI. Aux États-Unis, le nombre de nouveaux chômeurs a augmenté la semaine passée contre toute attente.

Mais les publications qui ont suivi dans la journée se sont révélées un peu meilleures.

Les ventes de logements anciens aux États-Unis se sont stabilisées en août après trois mois de baisse consécutifs. L'indice composite des indicateurs économiques avancés, publié par l'institut Conference Board, a quant à lui progressé en août plus que ne le prévoyaient les analystes.

Les prix du brut ont par ailleurs été soutenus par la hausse des prix de l'essence.

Selon l'agence Dow Jones Newswires, ConocoPhillips a récemment arrêté ses opérations de transformation de pétrole brut sur son site de Linden dans le New Jersey pour installer de nouveaux équipements, ce qui devrait entraîner une interruption jusqu'à début novembre d'une production de 238 000 barils par jour.