Le règne de trois années consécutives du Québec comme juridiction la plus attrayante pour l'exploration et le développement miniers a pris fin: les dirigeants de l'industrie minière classent maintenant la province troisième au monde comme territoire où investir, selon une étude rendue publique mercredi par l'Institut Fraser.

Ce sondage mis à jour, mené auprès des dirigeants de l'industrie minière à l'échelle internationale du 1er au 30 juin, fait suite à l'Enquête sur les sociétés minières 2009-2010 de l'Institut Fraser, publiée en avril.

L'Alberta a pris la première place dans le classement après avoir obtenu le quatrième rang dans l'enquête 2009-2010. La Finlande, qui se classait en troisième place, est maintenant deuxième.

La perte de la première place dans le classement pour le Québec est vraisemblablement due à l'augmentation des droits miniers de la province et à des changements proposés dans la législation minière qui risquent de dissuader l'investissement.

Outre le Québec et l'Alberta, les provinces et territoires canadiens ont généralement obtenu de bons résultats dans l'enquête. Le Yukon a grimpé de la 13e place à la 4e et tant la Saskatchewan que Terre-Neuve-et-Labrador ont gagné une place, terminant 5e et 7e, respectivement. L'Ontario a aussi gagné une place en se classant au 20e rang et le Nunavut s'est hissé à la 22e place.

La Colombie-Britannique - que les dirigeants de l'industrie ont vivement critiquée par le passé en raison de la multitude de règlements en vigueur, du peu de coordination entre les divers organismes gouvernementaux et de l'incertitude liée aux revendications territoriales autochtones - s'est améliorée en se classant au 26e rang.

Cependant, elle demeure dernière parmi les provinces canadiennes et dépasse seulement les Territoires-du-Nord-Ouest, qui sont en 32e place.