À son départ de BP, prévu cet automne, Tony Hayward recevra une indemnité de départ de plus de 1,6 million de dollars CAN et conservera ses droits à une retraite de près de 940 000$ CAN par an, qu'il pourra toucher à partir de 65 ans.

Voici les différents éléments concernant sa rémunération et ses conditions de départ, communiqués par le groupe pétrolier à l'AFP.

Indemnité de départ

M. Hayward touchera une indemnité contractuelle équivalant à un an de salaire, soit 1,045 million de livres ou environ 1,7 million CAN.

Salaire

D'ici à son départ effectif du conseil d'administration de BP, prévu en novembre, M. Hayward continuera à percevoir son salaire actuel.

Retraite

L'actuel directeur général, âgé de 53 ans et qui a effectué près de 30 ans de carrière au sein de BP, avait à fin décembre 2009 accumulé des droits à la retraite d'une valeur totale de 10,8 millions de livres (17,3 millions CAN), qui lui permettront de toucher une retraite annuelle à taux plein de 584 000 livres (près de 940 000$ CAN) à partir de 65 ans.

Il pourrait, s'il le désirait, demander à percevoir sa retraite dès 55 ans, mais celle-ci subirait alors une décote.

Actions

Selon BP, M. Hayward détient 576 000 actions du groupe, plus une série d'options d'achat d'actions accumulées au cours de sa carrière. Au cours de mardi, ses actions valaient d'après un calcul de l'AFP environ 2,4 millions de livres, soit près de 3,8 millions CAN.

Rémunération future

À son départ de BP, M. Hayward devrait intégrer le conseil d'administration de la coentreprise du groupe en Russie, TNK-BP, en tant qu'administrateur non-exécutif. Les conditions de sa rémunération ne sont pas encore connues.

Successeur

La rémunération du successeur de Tony Hayward à la direction générale de BP, Bob Dudley, n'est pas encore connue. Elle devrait être annoncée l'an prochain dans le rapport annuel du groupe, qui sera diffusé avant l'assemblée générale des actionnaires. Ce rapport contient toujours un chapitre consacré à la rémunération des dirigeants.