Les prix du pétrole ont fini en baisse mercredi à New York, pénalisés par une hausse inattendue des stocks de brut aux États-Unis et de mauvais indicateurs économiques.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a terminé à 76,35$ pour sa première séance en train de contrat de référence, en recul de 1,50$ par rapport à la clôture de mardi.

«Le rapport sur les stocks a été perçu comme baissier pour les prix, avec des réserves plus importantes que ce que le marché avait prévu», a observé Antoine Halff, de Newedge Group après les chiffres hebdomadaires du département de l'Énergie.

La hausse inattendue des réserves de brut de 2 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à un repli équivalent de moitié, a été «presque contra-saisonnière», selon l'analyste.

Au début de la période des grands déplacements estivaux, la demande est généralement plus soutenue, mais celle-ci s'est révélée «assez faible», a estimé M. Halff, malgré une augmentation de près de 7% par rapport à la même période de l'an passé.

Les stocks d'essence ont tout de même reculé, là aussi contre les prévisions, de 800 000 barils. Ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage ont progressé de 300 000 barils.

Les indicateurs publiés mercredi, en Europe comme aux États-Unis, ont par ailleurs refroidi les investisseurs, alimentant leurs interrogations sur l'état de la reprise.

Les ventes de logements neufs aux États-Unis sont tombées en mai à leur plus bas niveau depuis 1963 au moins, tandis qu'en Europe la croissance de l'activité a de nouveau ralenti en juin selon l'indice composite PMI.