L'Union des producteurs agricoles (UPA) préfère que les terres agricoles demeurent entre les mains des agriculteurs et des fermes familiales. Mais le modèle proposé par l'entreprise Bonnefield Canadian Farmland pourrait permettre d'éviter que de belles terres agricoles tombent entre les mains de spéculateurs fonciers qui veulent éventuellement modifier le zonage pour y construire des maisons.

«C'est sûr que nous, le modèle que l'on privilégie, c'est le modèle de la ferme familiale, du producteur-propriétaire qui gère sa ferme. C'est sûr que cela s'éloigne du modèle qu'on privilégie. Mais dans la mesure où la terre demeure une terre agricole et qu'il y a encore de la production dessus, c'est un moindre de mal. (...) Et cela peu faire l'affaire d'un certain nombre de personnes», a affirmé Patrice M. Juneau, conseiller aux affaires publiques de l'UPA.