Les prix du pétrole ont rebondi de 4% mercredi à New York, dopés par des indicateurs économiques encourageants, notamment aux États-Unis, premier pays consommateur d'or noir.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet a terminé à 71,51$, en hausse de 2,76$ par rapport à la veille.

Les cours, qui sont passés depuis le début du mois de presque 90$ à moins de 70$, se sont repris à la faveur «d'indicateurs économiques encourageants», a estimé Antoine Halff, de Newedge Group.

«La balance recommence à pencher du côté positif, ont résumé les analystes de JPMorgan. Pour l'instant, les inquiétudes concernant les économies européennes, qui risquent une rechute, sont passées au second plan, le mouvement de vente semble s'être essoufflé, et des indicateurs économiques positifs prennent le dessus».

Nouvelle encourageante pour les marchés, en pleine déprime face à la crise de la zone euro, l'OCDE a revu mercredi à la hausse ses prévisions de croissance dans les pays développés, où elle attend une progression du PIB de 2,7% en 2010 et 2,8% en 2011.

Aux États-Unis, les chiffres des commandes de bien durables et des ventes de logements neufs sont ressortis meilleurs que prévu.

Les cours ont accentué leur progression après la publication des statistiques officielles sur l'évolution des stocks pétroliers la semaine dernière aux États-Unis.

Les réserves de brut ont pourtant augmenté largement plus que prévu (+2,4 millions de barils).

Mais celles d'essence et de produits distillés ont légèrement baissé. Et les chiffres de la demande «sont restés forts», à 19,5 millions de barils par jour en moyenne, a retenu Nic Brown, de Natixis.