La présidente de BP Canada a été incapable de répondre à deux questions importantes concernant les intentions de forage de son entreprise dans l'Arctique, selon ce que rapporte vendredi le quotidien Ottawa Sun.

Anne Drinkwater comparaissait, jeudi, devant un comité de la Chambre des communes qui se penche sur les règles canadiennes qui régissent le forage en mer, à la lumière du déversement catastrophique dans le Golfe du Mexique.

Mme Drinkwater a été incapable de dire s'il serait possible de nettoyer des déversements dans l'Arctique - ou de décrire les différences entre les règles canadiennes et américaines qui encadrent le forage.

Elle a expliqué ne pas être en possession de l'information lui permettant de répondre à ces questions.

Le porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière d'environnement, Nathan Cullen, a alors affirmé que BP ne semble pas prendre la question suffisamment au sérieux et que la compagnie ne comprend pas à quel point les Canadiens sont préoccupés par une éventuelle tragédie environnementale.

BP a trois permis d'exploration dans la mer de Beaufort, au Canada.