L'industrie canadienne de l'aquaculture génère 2,1 milliards de revenus et crée des milliers d'emplois dans les communautés côtières et rurales.

C'est ce qu'indique un nouveau rapport de Pêches et Océans Canada rendu public vendredi.

Selon les données de ce rapport, la production en aquaculture a plus que quadruplé entre 1990 et 2006.

Des 2,1 milliards générés par l'industrie en 2007, plus de 960 millions provenaient de la Colombie-Britannique, alors que le Nouveau-Brunswick contribuait pour environ 415 millions.

Selon la directrice exécutive de l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquiculture, Ruth Salmon, ce rapport prouve que l'aquaculture fournit des emplois viables à long terme dans des régions qui seraient autrement en difficulté économique.

L'aquaculture s'est avérée une activité controversée en Colombie-Britannique depuis quelques années. Plus tôt cette semaine, des représentants de la justice fédérale ont porté des accusations contre le géant de l'aquaculture Marine Harvest pour possession illégale de poissons sauvages.

Le chef Bob Chamberlin, de l'Union des chefs autochtones de Colombie-Britannique, dit entendre constamment des affirmations voulant que l'aquaculture soit le nouveau poumon économique des régions éloignées, alors que plusieurs, dont lui-même, croient au contraire que l'aquaculture est responsable de l'effondrement de la pêche commerciale dans ces communautés.