Le Québec servira de tremplin pour la commercialisation d'une nouvelle énergie verte, l'hydrolienne.

SPG Hydro International et l'entreprise français Sabella SAS s'allient pour former Sabella Energie, dont la mission sera le développement d'une expertise et d'une propriété intellectuelle dans le développement de l'hydrolienne.

Sabella Energie sera détenue à 60 % par deux entreprises québécoises, SPG Hydro International et Envitech Energie, et a 40% par des intérêts français, soit la société d'exploitation des énergies marines Sabella SAS.

L'énergie hydrolienne consiste à installer une turbine sous-marine qui utilise l'énergie cinétique des courants marins ou des cours d'eau. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.

La nouvelle entreprise ne vise pas uniquement le Québec comme marché ultime pour développer ce projet. La province est déjà desservie par l'hydroélectricité et l'éolien. Mais l'implantation des hydroliennes s'inscrit dans le projet du Plan Nord de Jean Charest, qui vise entre autres à mieux desservir les régions éloignées en énergie.

Trois espaces fluviaux dans la région de Montréal, le chenal Le Moyne, l'amont des rapides de Lachine, et l'aval du pont Victoria, sont visés pour tester le prototype hydrolien. Le coût total du projet est évalué à trois millions de dollars, ce qui inclut l'élaboration, l'installation et la mise en activité du prototype, étapes qui seront toutes confiées à une expertise québécoise.