Les prix du pétrole ont fini en petite hausse mardi à New York, après une séance hésitante, en attendant des indicateurs sur l'évolution du rapport entre l'offre et la demande aux États-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mai a terminé à 82,37$, en hausse de 20 cents par rapport à la veille.

Au lendemain d'une progression de plus de deux dollars, le prix du baril de brut texan, référence du marché new-yorkais, a passé la journée à osciller autour de l'équilibre, restant confiné dans «l'une des fourchettes les plus étroites que j'ai vues depuis longtemps», a observé John Kilduff, de Round Earth Capital.

«On a eu une hausse de la confiance du consommateur, cela nous aide à nous maintenir à des niveaux relativement hauts, avant d'en savoir plus sur les stocks et l'état de l'économie», a expliqué l'analyste.

Les opérateurs attendent pour mercredi les statistiques hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'évolution des réserves pétrolières du pays.

Et surtout, selon M. Kilduff, ils se tournent vers les chiffres mensuels de l'emploi aux États-Unis, qui seront diffusés vendredi.

«Il y a beaucoup d'optimisme autour de ces chiffres», a-t-il expliqué. «Pour l'instant, les cours ont profité de l'éventualité d'un bon chiffre».

Les opérateurs espèrent qu'une embellie sur le marché de l'emploi américain se traduira par un rebond sensible de la demande d'énergie.

«Il semble que le marché essaye de sortir de cette fourchette dans laquelle il évolue depuis un moment, entre environ 78 et 83 dollars le baril, a observé Tom Bentz, de BNP Paribas. Ce qui oriente les cours vers le haut, c'est la reprise économique.»