Le géant insolvable du papier journal AbitibiBowater continue à se départir de ses actifs et demande à la Cour supérieure du Québec d'autoriser la vente de ses usines de bois et de papier de Mackenzie, en Colombie-Britannique, à une filiale de l'entreprise à capital fermé Conifex, pour un montant non dévoilé.

DTR Wood Acquisition est sortie gagnante d'enchères qui concernaient deux scieries, deux usines de rabotage et une usine de papier journal.

À l'origine, DTR ne désirait pas faire l'acquisition des actifs liés au papier journal ni des machines à papier. Mais la plupart de ces actifs ont été ajoutés à l'entente en raison de difficultés à les départager pour les vendre, explique une requête déposée devant le tribunal.

L'acheteur a par la suite revu son offre à la hausse pour ces actifs, qui appartiennent à Abitibi Consolidated, filiale d'AbitibiBowater.

Il a été impossible d'obtenir les commentaires de Conifex, entreprise établie à Fort St. James, en Colombie-Britannique. De son côté, Abitibi a expliqué qu'elle ne pouvait pas commenter parce que le dossier était devant la justice.

L'entente devrait être conclue autour du 30 avril.

AbitibiBowater tente également de vendre trois usines fermées au Québec. Ces installations, situées à Roberval, Saint-Fulgence et Lebel-sur-Quévillon, sont fermées depuis l'an dernier.

L'entreprise avait fermé de manière permanente ses installations de Mackenzie le 28 novembre 2007. Une scierie et une raboteuse ont toutefois été rouvertes en octobre pour écouler des stocks et susciter un plus grand intérêt auprès d'acheteurs potentiels.

L'entente comporte également plusieurs immeubles, des concessions de bois, des permis, des terres, une centrale thermique à vapeur et des matériaux, dont des grumes, du bois d'oeuvre et quatre maisons.

AbitibiBowater a décidé de mettre en vente les actifs de Mackenzie à la fin de 2008 dans le cadre de sa réorganisation.