Les entreprises minières canadiennes actives au Chili ont essentiellement été épargnées par le séisme dévastateur qui a frappé ce pays il y a quelques jours.

Quelques-unes des plus importantes minières du Canada - notamment Teck Resources [[|ticker sym='T.TCK.B'|]], Barrick Gold [[|ticker sym='T.ABX'|]] et Kinross Gold [[|ticker sym='T.K'|]] - ont des activités au Chili.

La plupart des mines chiliennes se trouvent toutefois dans le désert d'Atacama, dans le nord du pays, tandis que l'épicentre du séisme se trouvait à proximité de la ville de Concepcion, dans le sud. Le secteur minier s'en sort donc essentiellement indemne.

Teck, Barrick, Quadra Mining [[|ticker sym='T.QUA'|]], Yamana Gold [[|ticker sym='T.YRI'|]] et le producteur d'énergie géothermique Magma Energy [[|ticker sym='T.MXY'|]] ont tous confirmé, lundi, que leurs installations n'ont pas été endommagées par le tremblement de terre.

La porte-parole de Quadra, Sophie Taylor, a par contre prévenu que l'infrastructure chilienne a été abîmée, entre autres les routes et les aéroports, ce qui pourrait nuire au réapprovisionnement des mines.

L'analyste Tom Price, de la firme UBS, explique de son côté que les exportations de métaux pourraient être grandement ralenties. Les deux principales raffineries de pétrole du pays sont maintenant paralysées, et des pannes de courant pourraient ralentir la production minière au cours des prochaines semaines.

Il prévoit toutefois que l'impact du séisme ne sera que de courte durée, entraînant possiblement une flambée temporaire des prix, puisque les mines sont intactes et que les infrastructures seront rapidement réparées.

Le Chili produit 36 pour cent du cuivre mondial. Le cours du cuivre a touché son niveau le plus élevé en près d'un an, à 3,47 $ US, en cours de séance lundi, avant de se replier quand il est devenu évident que le secteur minier chilien n'a pas été sérieusement endommagé.