Cascades (T.CAS), une entreprise spécialisée dans la récupération et la fabrication de produits verts d'emballage et de papiers tissu, a plus que doublé sa perte au quatrième trimestre de 2009 terminé le 31 décembre dernier, comparativement à celle de la période correspondante de l'exercice précédent.

Incluant les éléments spécifiques, la perte nette de Cascades pour son dernier trimestre complété a été de 41 millions de dollars, ou 42 cents par action, contre 18 millions, ou 19 cents par action.

Parmi les éléments spécifiques ayant affecté les profits du quatrième trimestre de 2009 figure une perte de valeur de 42 millions (dont 37 millions liés à l'usine de pâte de Fjordcell, située à Saguenay).

La rentabilité du trimestre a aussi été négativement affectée par une perte de change sur la dette à long terme et instruments financiers de 37 millions ainsi que par une perte de 17 millions sur le refinancement de la dette à long terme.

Les ventes de la société ont pour leur part baissé, passant de 1,02 milliard au quatrième trimestre de 2008, à 952 millions au quatrième trimestre de 2009. Selon la direction, cette baisse de sept% des ventes reflète une baisse importante de la plupart de des prix de vente de la compagnie et l'appréciation du dollar canadien, partiellement contrebalancées par une augmentation de 4,5% de ses expéditions.

Pour l'exercice 2009 dans son ensemble, Cascades a réalisé un bénéfice net de 60 millions, contre une perte nette de 54 millions l'année précédente.

Les ventes ont été de 3,88 milliards en 2009, contre 4,02 milliards en 2008.

En outre, au 31 décembre dernier, la dette nette de Cascades était de 268 millions inférieure à celle constatée le 31 décembre 2008.

Commentant les résultats annuels, Alain Lemaire, président et chef de la direction, a affirmé que l'année 2009 a été une année exceptionnelle pour Cascades, malgré un environnement économique difficile. Il a en outre souligné que les résultats se sont continuellement améliorés et que la compagnie a le BAIIA (bénéfice avant impôt, intérêts et amortissements) annuel le plus élevé de son histoire.

En ce qui concerne le premier trimestre de 2010, M. Lemaire a indiqué que la compagnie prévoit bénéficier de l'amélioration continue de la demande et de l'implantation d'augmentations de prix de vente dans la majorité de ses secteurs. Toutefois, il anticipe une certaine pression sur la rentabilité à court terme en raison de la hausse significative des coûts de la fibre recyclée.