Les prix du pétrole ont terminé en hausse mercredi à New York, le baril poursuivant ainsi, malgré un dollar raffermi, sa progression de la veille.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars a terminé à 77,33$, en hausse de 32 cents par rapport à mardi.

Le baril a fini en hausse alors même que le dollar se raffermissait fortement face à l'euro, un facteur qui a pourtant pesé ces derniers temps sur le marché pétrolier, car il rogne sur le pouvoir d'achat des investisseurs munis d'autres devises.

«Le cuivre est en hausse également et l'or a à peine reculé» après sa forte avancée de la veille, a relevé Ellis Eckland, analyste indépendant, notant une affluence de liquidités sur les matières premières en général.

Le marché pétrolier a ainsi poursuivi sur sa lancée de la veille, le baril ayant grimpé de près de 4% mardi.

Les indicateurs économiques aux États-Unis étaient plutôt meilleurs qu'attendu, avec une hausse de 0,9% de la production industrielle en janvier, confirmant le redressement de l'activité de ce secteur. Les mises en chantier de logements se sont, pour leur part, reprises plus qu'attendu, de 2,8%.

Wall Street était aussi dans le vert au moment de la clôture du marché pétrolier.

«Les prix continuent de rebondir de leurs plus bas, repartant vers le haut de la fourchette» limitée dans laquelle ils se cantonnent depuis plusieurs mois, entre 70$ et 80$, a noté Amrita Sen, de Barclays Capital.

«Si une poussée d'inquiétudes macroéconomiques avait conduit les prix dans le bas de la fourchette, les éléments fondamentaux du marché pétrolier continuent de s'améliorer», a ajouté l'analyste.

Les investisseurs attendaient le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole aux États-Unis à paraître jeudi matin.

Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablent sur un recul des réserves de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le diesel) de 1,5 million de barils.

Mais les stocks de brut auraient augmenté de 1,8 million de barils et ceux d'essence de 1,5 million de barils.