Les prix du pétrole ont terminé en hausse mercredi à New York, au terme d'une séance volatile marquée par la persistance des interrogations sur la Grèce et une météo difficile aux États-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars a terminé à 74,52$, soit une progression de 77 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sans actualité véritablement dominante pour le marché du pétrole, les prix se sont installés en hausse de façon assez sporadique, en parallèle d'un mouvement similaire à Wall Street.

«C'est presque un rebond de soulagement, lié au fait que la situation en Europe ne s'aggrave pas», a indiqué Ellis Eckland, analyste indépendant.

Le marché du pétrole était soutenu «par des flots de liquidités», a précisé l'analyste.

«Les marchés de produits agricoles et du pétrole sont en hausse, ils étaient tout simplement exagérément vendus par rapport au niveau du dollar», a-t-il ajouté. Le marché a signé sa troisième séance de hausse, mais n'a toujours pas récupéré les six dollars abandonnés la semaine passée.

Les marchés étaient volatiles, suspendus aux développements de la situation en zone euro et à d'éventuelles aides à la Grèce, dont l'économie est minée par le déficit budgétaire du pays.

Un petit soutien est venu de la météo aux États-Unis, où la côte Est subissait le passage d'une nouvelle tempête de neige.

«Il va falloir attendre la fin de la semaine pour avoir des indicateurs économiques significatifs, ainsi que le rapport sur les stocks», a observé Jason Schenker, de Prestige Economics.

L'indice de confiance des consommateurs de l'Université de Michigan pour le mois de février doit être publié vendredi.

De plus, le traditionnel rapport de mercredi sur l'état des stocks aux Etats-Unis a été reporté de deux jours, le département de l'Énergie étant fermé en raison des conditions météorologiques qui paralysent Washington.