Le groupe américain de services pétroliers Halliburton (HAL) a annoncé lundi des résultats conformes aux attentes, avec un bénéfice net divisé par deux à 243 millions de dollars et un chiffre d'affaires en forte baisse (-25%) au quatrième trimestre.

Pour le dernier trimestre, le chiffre d'affaires s'établit à 3,686 milliards de dollars, contre 4,91 milliards au quatrième trimestre 2008. Les analystes s'attendaient à 3,63 milliards.

Ramené par action, le bénéfice ressort à 27 cents, conforme aux prévisions des analystes, mais en baisse de 48% par rapport au quatrième trimestre 2008.

Le groupe américain avait annoncé fin novembre que son bénéfice au quatrième trimestre serait affecté par la réduction d'activité de son principal client au Mexique, Petroleos Mexicanos (Pemex).

Sur l'année, Halliburton enregistre un chiffre d'affaires de 14,675 milliards de dollars, contre 18,279 milliards l'année précédente, soit un chute de 20%, et un bénéfice net de 1,145 milliard.

Halliburton attribue ces baisses de chiffre d'affaires et de bénéfice net «à la baisse des prix et de la demande de produits et de services en Amérique du Nord, due à une réduction significative du nombre de forages durant la première moitié de l'année».

La compagnie a cependant observé au dernier trimestre une hausse de 14% du nombre de forages aux Etats-Unis par rapport au trimestre précédent, entraînant une croissance du chiffre d'affaires sur la zone de 12%.

«Même si la faible demande et la volatilité des marchés ont affecté l'industrie des services pétroliers, je suis heureux de constater que nos résultats reflètent le succès de notre stratégie tout au long de l'année», a déclaré le PDG du groupe, Dave Lesar, cité dans le communiqué.

La rentabilité du groupe a fortement souffert en 2009, le résultat opérationnel, à 2 milliards de dollars, ayant été divisé par deux par rapport à 2008.

2010 devrait être «une année de transition, avec un secteur qui cherchera à équilibrer la croissance de l'offre avec une demande d'hydrocarbures qui redemarre», a-t-il ajouté.

«De nombreux opérateurs ont annoncé une hausse potentielles des dépenses d'explorations et de productions (upstream) (...). Cependant, nous nous attendons à ce que ces investissements soient concentrés sur la seconde moitié de l'année», a-t-il expliqué.