Les prix du pétrole se sont repliés mardi à New York, pénalisés par un dollar raffermi et des statistiques décevantes, à la veille du rapport hebdomadaire sur les stocks américains.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en novembre a terminé à 66,71$, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi.

«Le marché est toujours très focalisé sur le dollar et le marché boursier», a rappelé Phil Flynn, de PFG Best Research.

La monnaie américaine a de nouveau progressé face aux autres monnaies et notamment face à l'euro, ce qui renchérissait les matières premières pour les investisseurs munis d'autres devises et rendait moins nécessaire leur achat pour se protéger de l'inflation.

Le recul surprise de la confiance des consommateurs aux États-Unis a également pesé sur un marché du pétrole déjà pénalisé par une période de faible demande.

Le baril a réduit ses pertes en fin de séance, alors qu'à l'ouverture du marché il effaçait presque ses gains de la veille, de plus de 80 cents.

Une certaine incertitude a régné avant la publication mercredi du rapport hebdomadaire sur l'état des stocks de pétrole américains.

«L'éventail des prévisions est assez large», a rapporté Antoine Halff, de Newedge Group.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de pétrole auraient augmenté de 300 000 barils la semaine passée, les estimations allant d'une baisse de 3,1 millions de barils à une hausse de 3 millions de barils.

Les stocks d'essence sont attendus en progression de 800 000 barils et ceux de produits distillés, dont le gazole et le fioul de chauffage de 1,1 million de barils.